Concepción
Première étape pour le sud du Chili : Concepcíon, accompagnés par Tom et Cass. Arrivés au petit matin en bus, Dénys pas réveillé oubli sa guitare et ces chaussures toutes neuves ! En attendant l'ouverture de la compagnie, petite poêlé d'oeuf au fromage en guise de petit déjeuner (et ce n'est que la première, l'étage du terminal). Heureusement, le bus revient à Concepcíon vers midi et Dénys pourra récupérer ses affaires.
Depuis le centre, des bus partent pour la playa Lenga. Une grande plage de sable noir bordée par les restaurants de mariscos (fruits de mer) et aussi par une raffinerie. La soupe et les empanadas de mariscos n'étaient pas mauvais, mais ça ne valait pas les bons plateaux de fruits de mer de Bretagne !
La réserve nationale de Nonguén est accessible après quelques minutes de bus puis 5 km à pied. Sur cette route sans issue le stop se fait très facilement, même à 4 avec nos gros sacs. En revanche, le camping sauvage est bien plus difficile. Quartier résidentiel de luxe ayant connu beaucoup de vols. On a donc eu le droit à la visite du gardien du terrain, machette à la main, nous demandant de partir. Après négociations, on a pu rester en échange il gardait nos passeports pour la nuit. Une photocopie des notre l'a contenté, tant mieux!
Au Chili, il faut savoir un truc, c'est qu'en général le lundi c'est jour de fermeture. Et ce jour là, on était lundi… Bon et bien, pas de parc aujourd'hui, demi-tour direction le terminal mais en voiture s'il vous plaît :)
Une lecture rapide du guide puis on décide de prendre un bus pour Pucón, la citée balnéaire du Chili (on aurait peut être pas dû…). Il est 10h et le bus n'est qu'à 00h45 -> une grosse journée à tuer au cinéma avec Star Wars et Snoopy.
Pucón
Qui dit station balnéaire dit beaucoup de touristes et des prix flamboyants. Le camping dans lequel nous étions est le plus cher que l'on ai fait du voyage (7000 pesos/p). Certes, il est au bord du lac Villarrica et au fond du camping un chemin (celui qui tourne vers la droite) débouche sur un grand champ avec une vue imprenable sur le volcan Villarica et un beau couché de soleil. Très champêtre ! Ce soir là, apéro au soleil avec les copains pour se dire au revoir et nous revoilà sur le route, mais cette fois ci en stop.
Le stop au Chili, c'est génial ! On a jamais attendu plus d'une demie heure et nous avons même été prit par des semi-remorques. D'ailleurs, dans l'un d'entre eux j'ai eu le droit à ma première piqûre d'abeille. Sauf que pas le droit d'allumer une cigarette pour le venin, il transportait du pétrole. C'est un comble !
Il nous aura fallu deux jours pour se faire déposer au croisement de Puerto Varras, après une nuit au bord de l'autoroute et un restaurant avec des camionneurs.
Plus que 61 km pour Petrohué. Sur la route on s'est fait prendre par 3 personnes fortes sympathiques qui nous ont proposé de restés avec eux car ils allaient jusqu'au volcan Osorno. Génial, on y serait pas allés sans eux ! En chemin on s'est arrêtés à la lagune verte où des loutres jouaient au bord de l'eau. La vue une fois en haut du volcan était a couper le souffle : sommet enneigé, immense lac et cordillère des Andes. L'hiver le sommet se transforme en station de ski.
Petrohué
À Petrohué le camping est fermé à cause de la coulée de lave d'il y a environ 10 mois. Je crois que se sont les habitants qui on prit le relais et qui en profitent sur les prix. C'est pas grave, ça sera du camping sauvage ! On est pas les seuls et la Conaf (Corporacioón National Forestier ) n'est pas regardante.
Plusieurs sentiers de randonnée partent de Petrohué à travers le Parc National Vicente Pérez Rosales. C'est le premier parc créé au Chili, au bord du lac émeraude Todos Los Santos, mélangeant forêt et sables volcanique. Nous ferons un de 12 km au pas de courses car nos sacs sont à la Conaf et ils ferment de bonne heure. La balade est sympa, différents milieux, plusieurs miradors et surtout une petite crique qu'on pourrait presque dire paradisiaque. Le seul hic, ces grosses mouches qui sont en réalités des taons (on ne l'a apprit que bien plus tard) qui te tournent autour sans cesse...
Entre Petrohué et Ensanada, on peut s'arrêter à Los Saltos. Une cascade torrentielle et écumeuse passant à travers un canyon de roche volcanique creusé par la lave. Très beau mais malheureusement bondé de monde.
Après toute cette route et les campings sauvages, on s'arrêtera deux nuits au camping Montaña à Ensanada. Au bord de la plage avec vu sur le volcan Osorno. La nuit, le volcan éclairé par la lumière de la lune donne l'impression d'être dans une autre dimension.